L’évaluation d’une œuvre d’art relève, pour beaucoup de gens, d’une estimation purement subjective. Rien n’est plus faux. L’évaluation d’une œuvre d’art doit tenir compte de nombreux facteurs : l’époque de sa création, sa position dans le corpus de l’artiste, sa rareté ou sa disponibilité sur le marché. L’évaluateur doit aussi considérer l’état des ventes de l’artiste, ainsi que des fluctuations positives ou négatives sur le marché de l’art. Conséquemment, après une recherche fouillée, le professionnel en évaluation réunit tous ces critères, en tenant compte de la dimension de l’œuvre, il peut en toute objectivité arriver à une valeur des plus justes. Cependant, les fins motivant l’obtention d’une évaluation professionnelle déterminent d’emblée le type de valeur à attribuer à l’œuvre en question. Par exemple, la valeur de remplacement d’une œuvre volée ou détruite lors d’un sinistre n’est pas la même que son prix en galerie ou celui qu’elle atteindrait lors d’une vente aux enchères.
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